Du 28 juin au 3 juillet, le Comité de jumelage a reçu
34 membres du Barrow-upon-Soar Twinning à Marans.
Un record de participation pour cet échange.
Un programme joliment réalisé par Flavie Boutier,
sous l'égide de Gill et avec le concours de Colette,
a été distribué à nos visiteurs.
Plusieurs mois avant l'arrivée de nos hôtes, les membres du bureau et du conseil d'administration se sont renseignés, ont prospecté, se sont déplacés pour organiser ces cinq journées de visites, de rencontres et d'échanges conviviaux.
Nous accostons sur le dos du crocodile vers 10h30. Les plus courageux se dirigent tout de suite vers les sentiers pour une randonnée autour
de l’île, d'autres s'assoient aux terrasses pour prendre un café ou un
rafraîchissement. Mais tous se retrouvent à 12h30 à l'ombre de "La Paillotte" pour le déjeuner. Arlette et Francis ont fait le bon choix, c'est très bon et agréable. L’après-midi, le Musée Napoléonien est idéal pour trouver un peu
de fraîcheur. Pour certaines, ce sera un bain de mer.

Notre visite du
château de La Roche Courbon se décline en deux langues.
« Messieurs les
anglais, passez les premiers ! ». Ladies and gentlemen emboîtent le
pas de l’interprète qui va remonter le temps depuis le XVème siècle.
Si la forteresse fut
édifiée en 1475 dans un milieu marécageux, c’est au XVIIème que le marquis
Jean-Louis de Courbon en fit l’acquisition pour le transformer en demeure d’agrément.
Après des années fastueuses, il s’étiola pendant près d’un siècle jusqu’à ce qu’un
saintongeais, Paul Chénereau, l’achète en 1920 ; ému par l’appel d’une
célébrité locale qui publia dans Le Figaro, un billet en ces termes « Qui
veut sauver de la mort une forêt avec son château féodal campé au milieu, forêt
dont personne ne sait plus l’âge » signé Pierre Loti.
Aujourd’hui, c’est
le petit-fils de Paul Chénereau qui est le maître des lieux.
La visite est
agréable, la fraîcheur du logis est appréciée de tous par ces temps de canicule.
Il fait bon s’attarder pour admirer les très beaux meubles, les peintures, les
plafonds en caissons.
Un second temps est
consacré aux jardins que l’on peut qualifier de « suspendus » puisque
construits sur pilotis pour parer aux menaces d’un milieu naturel marécageux. 2500
pieux enfoncés entre 8 et 13 mètres de profondeur maintiennent le jardin à la française,
les pelouses, le verger. Mais la nature n’a pas ménagé la chère forêt de Pierre
Loti, dévastée par la « tempête Martin » en décembre 1999. 90 ha sur
150 ont été détruits. Le reboisement se fait petit à petit.
La préhistoire s’invite
aussi à la visite. Certains ont exploré les grottes.
Un agréable pique nique sous les arbres clôtura la visite.
Photo de droite : Avec Karen, Lydie et sa
mère qui avaient reçu Karen à Marans lorsqu’elle était au collège de Barrow.

Déjeuner au jardin - Le soleil est au rendez-vous dans le jardin de Mauricette et Daniel qui reçoivent l'assemblée pour le déjeuner. Les invités trouvent place sous les parasols disposés sur la terrasse. Chaque famille a apporté un ou plusieurs mets pour la soixantaine de personnes présentes. Marie-Noëlle, qui n'a pas pu organiser cette réception en l'absence de François, hospitalisé, a préparé un délicieux cocktail maison. Chacun transmet ses amitiés à notre trésorier qui rentrera chez lui une semaine plus tard. Merci à nos hôtes pour leur accueil.
La délégation était conviée au vin d'honneur offert par la
mairie à la Halle aux poissons où se déroulait l'exposition de peinture
"La halle aux artistes". Comme chaque année, deux membres du comité,
Geneviève et Monique, exposaient leurs oeuvres. Le timing ayant pris un peu de
retard, nous avons assisté à une vente aux enchères de tableaux et visité
longuement l'exposition. Monsieur le Maire, Thierry Belhadj, a souhaité la
bienvenue puis Ted Rodgers président du twinning de Barrow et Didier Tournade,
président du Comité de jumelage de Marans ont pris la parole, chacun se félicitant
non seulement de la pérennité du jumelage mais aussi de l'augmentation des membres de
nos associations. Pour les projets en cours, Ted expliqua la difficulté
d'échanges entre les entrepreneurs mais annonça une ouverture possible avec un
club d'une commune près de Barrow en ce qui concerne le sport. Le verre de
l'amitié clôtura l'après-midi.
Depuis 2011, le port autonome de La Rochelle-Pallice n’est plus accessible au public, mais le marandais Pascal Courthéoux qui y travaille, nous a organisé une visite.
Un exposé de 30 mn dans la salle des maquettes permet de comprendre le développement du site. Puis, la visite des secteurs portuaires se fait en bus.
* Une montagne de
grumes est amoncelée sur les quais de chargement des bois exotiques.
* Au quai des
céréaliers, de gigantesques silos permettent de stocker la production du grand Sud-Ouest.
* Le mole d’escale et
le terminal pétrolier qui étaient, pour certains marandais, à une certaine
époque, la sortie dominicale.
* Le quai de débarquement
des paquebots de croisière est libre.
* Un dernier quai réceptionne
une cargaison intrigante : les éoliennes en provenance d’Allemagne et de
Chine.
Toujours en bus, nous entrons dans la base sous-marine allemande construite pendant la guerre au fond du bassin à flots. Exploration particulièrement appréciée par tous, tant par son originalité que par sa confidentialité.
Douce soirée pour le dîner d'adieu chez Colette et Didier. C'est en musique que chacun prend place dans leur jardin fleuri. Sur la terrasse, Jan au clavier, Peter et Ed à la clarinette enchaînent les morceaux pendant que nous dégustons le pineau de Jean. La longueur du buffet est impressionnante. Tout est délicieux ! Encore bravo et merci aux familles pour leur travail et bien sûr à Colette et Didier qui nous reçoivent.
Au nom du twinning,Ted remercie le comité de Marans pour son accueil et l'excellent programme. Il rend hommage à Christine Le Moigne qui nous a quittés, et fait part de la tristesse des membres du twinning. Il rappelle son implication de présidente de l'association au début de sa création et pendant de nombreuses années. Puis il confirme les propos de Didier évoquant une invasion britannique en présentant les six nouveaux venus. Enfin, il nous rassure en certifiant que même si le Brexit est en place l'année prochaine, la République du peuple de Barrow sera toujours ouverte pour Marans, que la frontière sera douce sans tarifs douaniers ; par conséquent, dit-il "n'hésitez pas à apporter fromage, pineau, vin...tout continuera comme avant.
A son tour, Didier fait part de notre satisfaction de les avoir reçus, rend hommage lui aussi à Christine qui a donné l'impulsion aux relations que nous vivons aujourd'hui. Il affirme que Brexit ou non, nous traverserons la Manche l'année prochaine.
Les traditionnelles chansons clôturent la soirée. Cette année encore, alors que nous en avons souvent parlé, nous n'avons pas répété nos chants, nous ne sommes pas à la hauteur de nos amis dont certains font partie d'une chorale. Mais il fait bon, l'ambiance est chaleureuse, nous n'avons pas envie de nous quitter.
Nous nous quittons mardi 3 juillet en fin d'après-midi à l'aéroport de La Rochelle pour certains, d'autres ayant choisi de prendre quelques vacances en France.
Annick Bouchereau
Le 11 août 2018
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
votre avis nous intéresse